Antonin Morillon
Paris
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Projet
Dark matter of the human transcriptome: Functional study of the antisense Long Noncoding RNAs and Molecular Mechanisms of Action
Domaine
Année
2013
Labo
Dynamique de l'information génétique : bases fondamentales et cancer
Institut
A-
A+
« Il faut tenter l’ERC tout de suite après le post-doctorat »
Après mon post-doctorat à Oxford, j’avais un projet qui nécessitait un financement important. Je ne voulais pas y renoncer. Aujourd’hui, l’ERC est la seule manière d’amorcer la pompe lorsque l’on démarre. Je voulais me donner les moyens de mes ambitions, me hisser à une recherche de niveau international. Si je n’avais pas réussi, je ne serais peut-être pas resté travailler en France. Ma première ERC sur les levures a été le tremplin que je recherchais. J’ai été recruté à l’Institut Curie. Cinq ans plus tard, j’ai décroché ma deuxième ERC. Cela m’a permis de poursuivre sur ma lancée avec des travaux sur les cultures de cellules humaines, dans une optique plus thérapeutique. En ce sens, l’ERC est aussi un accélérateur de découvertes !
Cette bourse nous apporte une notoriété et une visibilité uniques. Pour constituer mon équipe, je n’ai eu qu’à choisir parmi les excellentes candidatures spontanées que j’ai reçues. Aussi, je conseille aux jeunes de ne pas s’autocensurer. Il faut tenter l’ERC tout de suite après le post-doctorat. C’est à ce moment précis qu’un chercheur est en haut de la vague. Il a des idées, de l’énergie... il faut en profiter !